J13 – mercredi 10/6 – Le Pouliguen(44)/Kernéjeune(56)

Nuit quelque peu agitée à cause de cette réunion blagnacaise. Je n’aurais pas dû rentrer dans la polémique stérile Car Vs Bike mais prendre de la “hauteur” en parlant des enjeux locaux qui font partie des enjeux globaux face aux différentes crises qui sont devant nous : sanitaire avec ce virus, économique et sociale suite à ce virus, écologique depuis un moment. Mais notre président-roi n’a toujours pas déclaré la guerre au virus humain : destruction de notre biodiversité, pollutions de toutes sortes, sur-consommation, gaspillage alimentaire … Bon allez, je me lève un peu plus tôt que d’habitude et décolle vers 8h30 direction Le Croisic.

Le ciel est couvert, pas de vent mais température en baisse. Je longe la côte sauvage après avoir longé la côte de Jade en dessous de St-Brévin.

Je croise beaucoup de joggeuses et marcheuses solitaires, de nombreux cyclos du matin et quelques golfeurs. Je traverse une 1ère fois la « Petite cité de caractère » de Batz/Mer …

puis arrive à Le Croisic. Je pensais poursuivre directement ma route vers La Turballe mais c’est une presqu’île et je fais donc un tour de manège gratuit avant de trouver la route des marais et de traverser les marais salants de Guérande où travaillent de nombreux paludiers. Dur métier !

Puis je rejoins enfin La Turballe et traverse de charmants villages Piriac, Quimiac, Mesquer le long de la mer. J’y vais au feeling sans carte, ni GPS (d’où mon erreur à Le Croisic) en jetant de temps en temps un œil à ma carte téléchargée sur Maps.me. Le ciel est bas et gris comme la mer d’une étonnante platitude à tel point que ciel et mer se confondent !

Après avoir acheté de quoi me restaurer, je m’arrête déjeuner vers 12h30 sur un banc avec vue sur mer.

Puis pause-café à Quimiac avec une belle brochette de personnages aux dialogues truculents à la Audiard. Je me régale. J’adore ces ambiances de café de « province ». Ma présence n’a pas l’air de déranger grand monde. Ils doivent avoir l’habitude de voir passer des cyclos. J’en profite pour demander la météo à une jeune femme qui tape la causette avec un autre vieux. Elle m’annonce de la pluie pour cet aprèm’ est demain. Effectivement, en sortant du bistrot, il se met à tomber ce fameux crachin breton. Je décide donc de rejoindre l’itinéraire de la VélOcéan et de suivre les pancartes sans me poser trop de question.

Je sors du café, prends mes vêtements de pluie, enfile ma veste et mon pantalon (avec les fameux élastiques du slip à Nico). Et là, en me relevant, une douleur aiguë me vrille au niveau du rein gauche. J’espère ne pas rester coincé comme cela m’était arrivé une fois. Je fais quelques mouvements d’étirement, sors mon baume du tigre, me frictionne et enfourche ma monture. Ça tiraille mais ça devrait le faire.

Allez c’est reparti mon kiki. Je taille la route sous la flotte à travers le bocage breton. Arrivé dans la bourgade de Férel, je m’arrête pour faire quelques emplettes et m’octroyer une pause 4h. Je fais marcher le commerce local. C’est aussi un des objectifs de ce périple en évitant les grandes enseignes. Que du local et, une fois de plus, le charme du vieux cyclo solitaire agit : alors que j’avais pris une banane bien avancée, la patronne m’en donne 2 et me les offre. Sympa !

J’arrive à La Roche-Bernard dans une nouvelle « petite cité de caractère » effectivement charmante. Cette cité permet d’enjamber la Villaine avant qu’elle ne se jette dans l’océan.

Je me balade dans les vieilles rues où beaucoup d’artisans se sont installés. Sur la place du village, se trouve une maison à colombage du XVé siècle. Dommage que la météo ne soit pas au top. Mais il faut bien qu’il pleuve aussi; c’est tellement sec partout …

Je continue ma route en me fixant l’objectif d’arriver au camping de Kernéjeune repéré sur Maps.me. J’ai trop envie d’une bonne douche chaude après cet après-midi froid et humide. Sur la route, j’aperçois mes premières maisons bretonnes avec des toits de chaume.

Finalement, j’arrive à 18h et m’installe où je veux vu qu’il n’y pas un chat. Le gérant est très sympa et me permet d’accéder à la salle commune d’où je rédige cet article. Je veux pouvoir dîner au sec avant de me manger la flotte toute la journée demain et retrouver mon pote Loïc et Cathy à Carnac pour une journée off.

Résumé : 105kms, 5h45, 18.3km/h, camping

Une réflexion sur “J13 – mercredi 10/6 – Le Pouliguen(44)/Kernéjeune(56)

  1. Salut Gaël, il y a peut – être un mélange avec un voyage de 2019 ??? J’ai du mal à suivre là…Mais trés belles photos de lieux que j’ai eu l’occasion de visiter. Bonne route.
    Bernard

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