J33 – lundi 3 mai – San Leandro / El Puerto de Santa Maria

Réveillé au lever du soleil, je sors de mon duvet. Le ciel est couvert ce matin. Certainement pour cela que je n’ai pas eu froid après ma nuit à la belle étoile. A 8h15, je suis déjà en route pour sortir enfin de ce secteur. Malgré les aboiements des chiens alors qu’un quad traverse leur territoire suivi par une meute de lévriers (entraînement à venir j’imagine), mon voisin, le berger dans sa caravane, n’est toujours pas levé.

Je reprends mes chemins de traverse qui longe toujours cette immense zone maraîchère. D’ailleurs, ça bosse déjà de bon matin pour récolter les oignons. A cette heure à l’Arche de Blagnac, Guillaume a dû donner ses consignes pour la matinée et chacun doit également être au boulot. Je pense fort à vous mes ami.es !!!

Au bout d’une heure, je rejoins la route A-471. Le paysage devient plus vallonné. Ce sont à présent des cultures céréalières et des vignes qui couvrent ces collines. Je retrouve aussi la circulation avec toujours ce respect pour les cyclistes. Bien que je roule sur la bande d’urgence qui doit faire un mètre, les automobilistes doublent large. Sauf évidemment un aburrido qui me frôle à quelques centimètres de mon rétro ! Grosse frayeur et gestes véhéments. Le gars, parce que je n’imagine pas une femme faire cela, se prend d’ailleurs des appels de phare et des coups de klaxon par les automobilistes qui le croisent. Quel gros con !

Après 2h de route et 45km parcourus (!!!), je finis par arriver à San Lucas de Barrameda (j’adore ces noms de ville à rallonge) où je trouve un réparateur vélo super sympa qui passe un temps fou à essayer de me réparer mon pb d’électricité. Il finit par me remettre la lumière. Bon, c’est pas tout à fait ce que je voulais mais cela veut dire que la Dynamo et la connectique sont OK. Je verrais cela plus tard. Puis forcément je prends ma pause syndicale café / gâteau avant de repartir. Cette ville est à l’embouchure du Rio Guadalquivir et donne également sur l’océan. Enfin !!!

A la sortie de la ville, je trouve un restau dans lequel je me régale d’ortiguillas et de patatas fritas accompagné d’una cerveza. Puis je me dirige ensuite vers Xérès. J’emprunte alors une mauvaise piste cyclable où il ne fait pas bon avoir trop picolé avant. Avec ma bière, cela devrait aller. Les poteaux à mémoire de forme, chers à de nombreux adhérents de l’asso 2P2R, ont de beaux jours devant eux.

Les nuages ne sont pas partis. Le vent me souffle dorénavant dans le nez. Cela faisait bien longtemps. Des cultures maraîchères et florales égaient un peu le paysage. D’ailleurs, il faudrait que je demande à Carmina quelles sont ces fleurs ?

Après avoir longé un moment cette piste, je me retrouve sur une nouvelle route nationale : la A-491. Je repère sur le côté une voie de service qui me paraît beaucoup moins chiante. Je la prends. Ça monte. Ça descend. Ça ne rend pas. Ça souffle. J’en chie. Ce matin, ça roulait fort. Cet aprèm, ça roule faible. De plus, je suis obligé de contourner une base navale. Et enfin, le pompom. La voie de service revient sur la route qui se transforme en 2*2 voies limitées à 120. Je n’ai pas trop envie de finir en pâté. J’emprunte donc un mauvais chemin qui part dans la cambrousse pour éviter cette portion. Autant dire que le temps ne passe pas bien vite. Si vous regardez bien ci-dessous, vous apercevrez un navire de guerre au bout du champ de blés !

Pourtant j’écoute Mathieu CHEDID pour me distraire. Mais, même avec M, j’aime pas cet aprèm ! J’arrive enfin à proximité de Cadix. Je me pose pour faire le point. Je dois faire les courses vu que je n’ai absolument plus rien à manger. Et aussi que je trouve un nouveau gant de toilette. Le mien n’a pas supporté les vibrations à l’arrière du porte- bagages et il s’est fait la malle. Finalement, je me pose dans le camping des Dunas de San Anton en face de Cadix. Pas trop le choix en fait !

Résumé : 90kms, 5h00, 18km/h, camping

5 réflexions sur “J33 – lundi 3 mai – San Leandro / El Puerto de Santa Maria

  1. He leído.
    Cádiz es una península.
    Ha hecho todo el desvío.
    Al menos 20 km desde El Puerto de Santa María.
    Por eso, nunca he ido a Cádiz.
    Queda un Ciudad con misterio.

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