J38 – samedi 8 mai – Salobrena / Almerimar

A 8h pétantes comme promis, j’ai déguerpi de mon terrain de foot et de mes baraques … habitées.

Je me dirige vers Motril pour y déjeuner. Je m’installe sur une terrasse de bar/restau de plage qui n’a pas encore ouvert. Je sais … je suis joueur. Puis je reprends la route N-340 toujours vers l’est. La circulation y est paisible en ce samedi férié. Et le paysage toujours aussi grandiose. Cependant, un nouveau spectacle s’offre à mes yeux. Ce sont d’immenses serres qui sont plantées sur les falaises ou dans les petites vallées. Décidément, je n’en sors pas !

A ce sujet, c’est jour de marché à Blagnac. Je ne sais plus qui l’assure ce matin pour l’Arche. Je suis maintenant sur la Costa Tropical et je comprends pourquoi. A 8h ce matin, ça tapait déjà. J’imagine au mois d’août ici, ce doit être chaud patate ! Je poursuis ma route de baie en baie, la voilà la jolie baie avec son village, sa plage de sable gris, sa promenade, ses restau et bars. Par contre, il faut à chaque fois, remonter la falaise. Mais que le spectacle est grandiose …

En milieu de matinée, je m’arrête dans un bar/restau avec vue superbe sur la baie de Castell de Ferro. J’y prends mon cafe solo largo accompagné de tostadas con tomatos y aceite. Puis il me faut reprendre la route qui grimpe à nouveau.

Je continue ma route mais ce ne sont plus des stations balnéaires que je traverse mais des stations prolétaires !

Je m’arrête à La Rabita pour déjeuner et finir mes restes d’hier (poulet curry et couscous). Je m’installe sur un banc à l’ombre et fais ma popote. Cela amuse beaucoup les autochtones. Je repars sous le cagnard. Après très peu de kilomètres, je traverse un nouveau village et m’arrête sur la place à l’ombre d’un oranger. Je m’allonge sur le banc. Siesta !!! A mon réveil, me viennent ces paroles :

Sous la serre, pas d’dessert.

T’es prostré ? No postre !

T’es amer ? T’as la Mer.

C’est Férié ? Trabaje !

Et, pour aller dans ce sens, il est à noter l’ordre des routes. Tout en haut, l’autoroute qui file tout droit à travers les montagnes, empruntant ponts suspendus et tunnels, drainant son flot de nantis vers les belles stations balnéaires. Au milieu, la route N-340 qui serpente plus bas au milieu des stations prolétaires. En bas, les mauvaises routes qui desservent les quartiers populaires et les serres surchauffées.

Il fait chaud ! Même le vent est chaud. Je progresse en écoutant Led Zepp’. A Balanegra, comme dans les autres stations, je quitte la route pour longer la plage. Les quelques restaus ouverts sont blindés de Blancs espagnols de souche. Des blacks esseulés errent baladeurs aux oreilles. A quoi peuvent-ils bien penser ? Des beurs discutent en matant les quelques touristes sur la plage. L’un d’eux me propose du haschisch. Je m’arrête dans un bar climatisé boire une cerveza bien fraîche. Certains clients ont dû en abuser car l’ambiance est chaude. Par contre, il n’y a toujours pas de wi-fi. Je décide de poursuivre ma route en suivant la côte et passer par Balerma et Almerimar. En me retournant, j’aperçois les sommets … enneigés !!! Incroyable vu la chaleur caliente.

Arrivé à Almerimar, qui m’a l’air d’être une grande station balnéaire, je continue ma recherche de wi-fi. 1ère terrasse : ko, 2nde terrasse : ko, 3ème terrasse : OK ! Allez je me tape une nouvelle cerveza. Et je vais enfin pouvoir, entre autre, charger l’Equipe et savoir si Lille est toujours devant le PSG. Puis je pars ensuite de l’autre côté de cette station pour entrer dans le Parc Naturel. Je parcours quelques kilomètres pour m’éloigner des emmerdeurs et me pose au milieu de nulle part.

Résumé : 105kms, 6h30, 16,2km/h, bivouac

2 réflexions sur “J38 – samedi 8 mai – Salobrena / Almerimar

  1. Felicidades.
    Conozco bien este tramo.
    Vivo en Órgiva.
    Buena vista al Sierra Nevada.
    Por qué no subes en el Alpujarra.
    Por Capillita ?
    Puedes subir hasta 2.500 m.
    Le hice en enero.
    Me encuentro en Usaba.
    Rumbo Ordesa.

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