J22 – ven 20/09 – Szob(Ho)-Budapest(Ho)

Réveillé à 7h à l’aboiement des chiens. Heureusement car mon alarme était programmé sur le samedi. Incroyable comme on perd la notion du temps et des jours qui s’écoulent au rythme tranquille de la progression du vélo et de sa douce routine. Il fait à nouveau un froid de canard après une magnifique nuit étoilée. Dernier pliage de tente (trempée !). Je déjeune dans le grand coin cuisine avant de partir pour ma dernière étape et rejoindre le terminus de mon périple : Budapest.

Puis je retrouve la piste EV6 à la sortie du bac et serpente au nord du Danube sous le soleil matinal qui me réchauffe la couenne. Arrivé à un village, un panneau indique Vàc alors que je veux me rendre à Szentendre. Je retraverse donc le Danube … et me retrouve à l’ombre et … sans piste !

Mauvaise pioche. Tant pis, je continue en alternant route et mauvais chemin. Je m’arrête prendre un mauvais café dans un bouiboui au bord du Danube. Puis je poursuis ma route jusqu’au pittoresque village de Szentendre où ont lieu des animations civiques (pompiers, militaires, gendarmes, …) pour tous les écoliers du coin.

Après avoir fait quelques emplettes dans le village, je m’arrête pique-niquer au bord du Danube et faire sécher tente et tapis de sol avant rangement définitif. Budapest se rapproche et l’angoisse des arrivées dans les grands villes m’étreint. La circulation se fait de plus en plus dense. Les premières zones commerciales et industrielles apparaissent. Puis la banlieue triste avec ses grands boulevards et ses immenses HLMs. Et évidemment plus aucun panneau EV6 (ou alors bien planqué).

Traversée périlleuse : pont ou boulevard ?

Je me fie à mon pifomètre (et aussi au GPS sur la fin) et finis par trouver ma chambrée dans l’hôtel sis au 3é étage d’un immeuble accessible par une cour intérieure où je pourrais déposer mon vélo. Le propriétaire, ancien escrimeur et parlant un peu le français, m’accueille et me fait la visite. Il est 15h30 et je vais pouvoir me poser après 2.300kms de vadrouille !

J’y croise 2 zombis comme compagnon de chambrée. L’endroit est fonctionnel mais pas spécialement coquet ni propre : 3 grandes chambrées (6 lits dans la mienne) , 1 seule salle de bain, 2 WCs et une cuisine. Pour 11€ la nuit, je ne vais pas non plus faire la chochotte quand même. Je pose mon barda et dépose mes sacoches dans le placard fermé à clé. Puis je pars en repérage pour trouver le magasin de vélos où je dois récupérer mon vélo le lendemain matin. C’est à 500m à pied. Nickel chrome ! Et je fais une virée à vélo jusqu’au point info touriste au nord de la gare.

Le soir, pour fêter mes 58 piges, je me tape la cloche dans un restau hongrois (Red Pepper) à quelques mètres de l’hôtel. Celui que j’avais repéré un peu à l’écart du boulevard est malheureusement complet. Tablée japonaise. Musique moderne. Repas très correct (bière, soupe servie dans une boule de pain, civet de cerf accompagné d’un verre de vin rouge hongrois, dessert maison). Solitude assumée sans être désirée. Un peu tristoune tout cela …

Je pars ensuite faire une balade toujours à vélo dans le centre historique avant de retourner me coucher.

Résumé : 65kms – 4h00 – 16,3km/h – hôtel

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