Je suis réveillé par le chant du coq qui me fait entendre sa voix éraillée en provenance du phare. Je me lève et me prépare. Une fois que tout est plié, je me prends mon p’tit déj’ tranquille peinard sur la terrasse avec vue sur les falaises. Je suis assis sur des coquillages fossilisés. J’imagine la mer qui était au moins à ce niveau. Impressionnant !

La météo est d’humeur taquine ce matin. Et moi, plutôt d’humeur badine. D’ailleurs, après avoir admiré l’immense gouffre, je repars sur les petites routes de ce coin splendide.

Je suis la trace GPS qui m’évite la route principale. Par contre, le paysage et les stations balnéaires changent. La côte devient plus plate et les résidences moins chics !

D’ailleurs, en arrivant en Albufeira sur le port de plaisance, je tombe sur des immeubles dont les promoteurs ont dû racheter des stocks de peinture bradés.

Je me balade dans les ruelles de cette charmante station balnéaire et finis par dénicher un café-crêperie … tenu par un parisien. Un autre français arrive. On discute un moment en terrasse. L’accès à l’intérieur est interdit.

Je reprends ma route en direction de Faro. Malheureusement, je ne peux suivre la côte en continu. Cela n’est possible que lorsque je traverse des stations balnéaires. D’ailleurs, elles s’enchaînent à un rythme infernal. Arrivé à Villamoura, je déniche un petit restau où je peux enfin manger un frango, ce 1/2 poulet grillé. Il y a quelques années, on trouvait des vendeurs le long des routes qui les faisaient cuire et les vendaient. Il me semble aussi que beaucoup plus de portugais parlait français (oui alors est-ce à l’intérieur et dans le nord). Là, plus de frango et en anglais. En repartant, je retrouve mes résidences cossues.

A un moment, je longe même un golf très clair …

… puis une zone de marais salants bien que l’accès y soit interdit.

J’arrive ensuite sur l’aéroport de Faro que je peux contourner en empruntant une belle piste cyclable bi-directionnelle. Cela me fait penser qu’il y avait un projet dans ce sens concernant les pistes de celui de Blagnac. Une fois de plus, les écolos responsables et raisonnés qui nous gouvernent ont dû ranger ce projet au fond d’un tiroir. Pourtant, le besoin est là. Pour celles et ceux qui connaissent le secteur, je vous invite à en faire le tour un matin ou un soir en semaine de non-confinement. Vous m’en direz des nouvelles … Je ne m’arrête pas à Faro. Trop de monde, trop de bruits, trop de circulation. Je file jusqu’à Olhao, petit port abrité par les îles qui ferment l’immense baie de Faro. Je m’arrête faire ma pause-goûter dans un des nombreux cafés qui ceinturent le marché. J’adore ces ambiances de petites bourgades. C’est beaucoup moins stressant que ces villes bruyantes.

Je reprends ma route en suivant scrupuleusement mon GPS qui me fait passer par de petits chemins pour éviter les axes principaux. Malheureusement, cela se finit parfois en cul-de-sac !

Dans ces cas là, cela oblige à faire demi-jour et à emprunter la route. Je tombe ensuite sur une Ecovia qui traverse à nouveau le marais. L’heure avance. Je commence à sortir mes radars. Au bout de quelques kilomètres, je repère une charmante maison qui est à louer pour les vacances. Il ne semble y avoir personne. Je la loue gratuitement pour la soirée ! Je suis en bordure de mer et à l’abri du vent. Parfait pour ce soir. Je m’installe sur la terrasse de derrière pour ne pas être en visibilité de la route. Par contre, après m’être lavé et avoir pris l’apéro, j’aperçois par une des vitres des valises sur le lit. Gloups ! J’ai juste le temps de tout rempaqueter qu’un 4*4 immatriculé en G-B arrive. Je les salue poliment et décampe.

Il n’y a plus qu’à trouver un plan B mais pas évident. Toutes les plantations sont clôturées. Finalement, au bout de qq kms supplémentaires, je déniche une maison abandonnée au bout d’un chemin. Je vois la mer au loin. C’est bon. Je me pose à nouveau. Demain sera une rude journée avec la frontière à passer. D’après les français rencontrés ce matin, le test PCR à 100€ est obligatoire. On verra bien.

Avant de plier les gaules, je voulais dédier cette journée à Clément, responsable de l’atelier sous-traitance de l’Arche, qui quitte l’asso ce soir. Personnalité attachante, grande gueule, anti-conformiste, profondément humain, il a décidé de prendre un autre chemin. Bon vent à toi Clém’.
Et puis une pensée aussi pour mon vieux-frère Vincent avec qui nous partions ensemble l’an dernier avant la levée de l’interdiction des déplacements à plus de 100kms. Que le temps passe vite …
Résumé : 100kms, 6h00, 16,7km/h, squat
Felicidades.
Estoy en Santander.
Ayer 60 km.
Mucho loma.
Nublado.
No lluvia.
Hoy más frío.
Rumbo Bilbao.
Otro 4 días hasta la frontera.
Tal vez entro en Francia.
A ver las condiciones.
Regreso en España por Roncesvalles.
Y rumbo Ordesa.
España más calor y menos costoso.
Me quedo otro día en Santander.
Primer día de descanso desde Santiago.
Hotel 4 *. Muy barato.
Mire WhatsApp.
Nublado.
No lluvia.
Mañana rumbo Laredo.
Mi rodilla fuelle.
Todavía de mi caída al Douro.
No grave.
Puedo empujar.
Estoy siguiendo tu viaje.
Estuve en Algarve más que un mes atrás.
Nadie a la ruta principal !
Con la desescalada la situación ha cambiado.
Mañana España ?
Límite Vila Real.
Me sueño que ya ha pasado.
Suerte !
Fijate si quieres pasar a la provincia de Málaga.
No barcos por pasar el Guadalquivir.
Va pasar por la playa.
Parque Doñana.
Va por Sevilla.
Hay puentes.