Grâce à mes nouvelles boules Quiès roses, la nuit fût beaucoup plus calme … et le réveil à 5h15 moins difficile ! Je m’attèle au même cérémonial matinal en profitant du lever de soleil éblouissant en ce lundi matin.

A 6h30, je reprends ma superbe piste cyclable. Je la suis avec l’Adriatique toujours sur main droite. Je traverse à nouveau des stations balnéaires. Et puis de temps en temps je pars dans les champs et profite du chant des oiseaux. Je double quelques cyclistes matinaux, parfois très mal équipés, en vadrouille.

Et puis aussi beaucoup de marcheurs. D’un côté la mer, de l’autre la terre. Et au milieu coule une ciclovia ….

Puis je me fais doubler par un VTTiste black qui va bon train. Je lui prends la roue. Et nous voilà, tel un train fou, lancer à vive allure sur ces pistes qu’il a l’air de très bien connaître. Comme il n’a pas de sonnette, je fais office d’avertisseur et, lui, de guide. On roule un bon moment à un rythme effréné. Lorsque la largeur de la piste et le trafic le permet, nous échangeons côte à côte. Arrivé à Giulananova, il met le clignotant à droite et s’arrête devant un Lido. C’est là que Lamine bosse. Il se tape ses 20 bornes le matin et idem le soir. C’est aussi un footeux qui joue évidemment milieu de terrain box-to-box. Vu la forme qu’il a, je le surnomme N’Golo … ce qui le fait beaucoup rire. On se checke et je le laisse aller à son taf.

Arrivé à San Benedetto del Tronto, je franchis la Fiume Tronto qui délimite la région des Abruzzes et celle des Marches. La piste cyclable des Abruzzes s’arrête juste avant la rivière à Martinsicuro. Je suis obligé de faire le tour, récupérer la SS16 pour franchir la rivière, traverser la zone commerciale et le centre avant de reprendre le littoral. Comme je passe devant le Décathlon local, je fais l’ouverture pour acheter l’émetteur de mon compteur Sigma. Évidemment, il n’est pas en stock ! Tant pis, je finirai sans.
Parfois, je m’engage sur des pistes cyclables le long de mer mais qui finisse en cul-de-sac. Il me faut alors revenir en arrière et trouver un passage pour passer sous la voie ferrée. Des fois, c’est croquignolet !

Ce midi, je m’arrête dans une pizzeria-restau où je pose mes fesses. Je déjeune d’un bon plat de pâtes fraîches accompagné d’une bière artisanale. Puis, comme j’en ai pris l’habitude, je me trouve un banc ombragé pour siester. Je repars ensuite en alternant route SS16 et bouts de piste quand je traverse une station balnéaire. De là, je peux y admirer le paysage des Marches qui est joliment vallonné. Mais je n’ai pas trop envie de grimper. Je préfère passer outre et continuer mon chemin.

Je fais un arrêt au stand Mac’Do de Porto Recanati pour trouver de la Wifi et déguster un Sundae chocolat. En effet, malgré mes demandes dans plusieurs geleteria ou bar, je n’arrive pas trouver de la wi-fi. Et je dois avouer que lire l’Equipe sur mon ePhone ne me botte pas terrible. Je me rapproche de la grosse bosse au loin et finit par trouver un endroit tranquille pour bivouaquer. La dune et la plage sont juste derrière. Je n’ai plus qu’à enfiler mon maillot de bain et affronter les vagues. Et oui, comme une rivière se jette à cet endroit, cela a créé une « faille » et donc des vagues.

Je dîne assis sur une planche en haut de ma dune. Et j’attends le coucher de soleil avant de rejoindre mes pénates.
Résumé : 120kms, 6h40, 18km/h, temps très chaud, bivouac