J’étais tellement crevé que j’émerge vers midi. Sans clim’, la chaleur a envahi la chambre. Je la rebranche. Puis je défais mes sacs et installe mes affaires. Mon fiston me prévient que nous devons récupérer mon scooter à partir de 14h à l’entrée d’Ubud. Il part en éclaireur perché sur son Yamaha Nmax alors que j’ai réservé une voiture via Grabb et me rends à l’endroit indiqué. Je récupère le mien, écoute les conseils avisés du fiston, me casque à visière et nous voilà partis.

Cela faisait vraiment un bail que je n’avais plus conduit un tel engin. Je crois bien que, la dernière fois, c’était dans les Cyclades il y a plus de 35 ans ! De plus, avec la circulation à gauche, je redouble de prudence. Je m’arrête pour faire le plein avec quelques euros. Nous empruntons de petites routes pour revenir à l’hôtel. La circulation, notamment de scooters, est impressionnante. Nous nous arrêtons pour déjeuner de plats typiques. Les balinais s’avèrent très souriants et accueillants. Par contre, j’ai beaucoup de mal à les comprendre lorsqu’ils parlent anglais. Il va falloir que l’oreille s’habitue.

L’après-midi, je me balade dans le coin pour me familiariser avec la conduite de mon nouveau compagnon. Je visite un temple en plein préparatif d’un évènement festif.

En fin d’après-midi, je rentre fourbu à l’hôtel. Comme les soirées risquent d’être longues, je me décide à reprendre la plume, raconter mes péripéties et publier quelques photos pour vous faire à nouveau voyager. D’autant plus que le cadre pour lire et écrire est assez séduisant. En fond sonore, tournent de vieux airs américains. Cela me change quelque peu de mes bivouacs improvisés …

J’aurais dû renommer ce blog « gaelascooter », mais, en attendant de reprendre le vélo, ce sera comme avant. Au sujet de mon fidèle destrier, je l’ai laissé à l’écurie. J’ai considéré que c’était trop compliqué de l’emmener avec moi cette fois-ci. J’ai prévu d’en acheter un lorsque je basculerais en Thaïlande pour un périple itinérant. Mais ceci est une autre histoire …