A j-1, ça sent la fin … pour ne pas dire le sapin ! Comme tous les matins depuis un certain temps maintenant, je suis éveillé vers 5h00 du mat’. Pourtant, la nuit a été perturbée par des fêtards rentrés à 1h en claquant la porte et se relayant pour aller pisser. Comme la dernière fois, je me suis fait un malin plaisir d’en faire de même à mon réveil. Je prends mon dernier p’tit déj’ riz-brochette avant d’attaquer la mise à jour de mes cartes sur Mapy.cz. Comme j’avais zappé la Malaisie, j’ai un sacré boulot de rattrapage. D’autant plus que j’ai numéroté mon trip à vélo en partant de J1 alors que sur mon blog je suis parti de J51. Malgré tout, il faudra que je récupère les bonnes traces malaisiennes auprès de Nico qui a été plus rigoureux que moi avec cet outil. Au final, voici ce que cela donne.
Cela fait une sacré guirlande pour le sapin de Gaël ! Après ce boulot, il me faut faire mes valises. Je récupère mon sac laissé ici il y a 5 mois. Je vide puis remplis mes 2 sacoches rouges. Tout rentre mais c’est juste. Je pars prendre mon dernier riz frit et ma dernière Chang dans une gargote proche de l’auberge. Je fais fissa pour rentrer. Le ciel s’est méchamment couvert. L’orage menace. Je me pose pour siester avant de partir. Quand je me réveille à 14h00, c’est le déluge. La Thaïlande pleure mon départ. Je patiente un gros 1/4 d’heure avant de quitter l’auberge. Puis je file à la station de métro de Lumphini à 1km à pied. Le métro est hyper clean. Les usagers hyper respectueux. Des files se forment devant chaque porte. Aucune bousculade. Aucune engueulade.
Après 5 arrêts, je descends à la station Phetchaburi. Puis je rejoins à couvert la station de Makkasan pour prendre la train qui mène à l’aéroport international de Suvarnabhumi. A l’extérieur du passage couvert qui mène à cette station, c’est un peu plus le boxon comme dans toutes les métropoles. D’autant plus quand il pleut.
Après 1h15 de transport, j’arrive à l’aéroport. Je me dirige de suite au guichet de la Malaysia Airlines pour me faire enregistrer. Bien m’en a pris. En effet, l’enregistrement de mon sac va prendre un certain temps. Comme je n’avais pas réservé de bagage en soute et que j’ai 2 transferts avec 2 compagnies différentes (Malaysia Airlines pour rejoindre Kuala Lumpur puis KLM pour aller à Amsterdam puis Toulouse), cela s’avère compliqué. Finalement, mon sac part bien. J’espère le retrouver à l’arrivée. En attendant mon vol de 17h15, je m’offre ma dernière pause café glacé.
J’arrive au comptoir d’enregistrement. Je tends mon passeport et ma carte d’embarquement. La préposée me baragouine quelque chose en anglais. J’ai du mal à la comprendre. Je lui fais répéter. Il y aurait un problème avec mon sac. Décidément. Je comprends que ce serait la batterie autonome de mon panneau solaire alors que j’en ai gardé une avec moi pour recharger éventuellement mes iMachins. Je descends donc sur le tarmac avec un vigile pour ouvrir mon sac et récupérer cette batterie.
L’avion part quand même à l’heure. Il atterrit vers 20h30 heure thaï c.a.d 21h30 à Kuala Lumpur. Il me faut patienter jusqu’à 1h du mat’ avant de prendre mon vol vers Amsterdam qui arrivera à 7h15 heure locale. Paraît-il que les voyages forment la jeunesse …