La nuit a été quelque peu agitée : réveillé à 4h30 par les aboiements du chien d’une voisine, levé à 6h pour aller au taf pour 7h avec mon vélo chargé. C’est aujourd’hui que je devrais partir. Devrais au conditionnel car, comme de (mauvaise) habitude, je m’y suis pris au dernier moment. Tous les trains sont complets samedi et dimanche (faut dire que c’est bientôt la fin des vacances scolaires !) et j’ai donc réservé l’Intercité de 16h32 mais sans préciser que je partais avec mon beau vélo tout neuf . Impossible de modifier ou d’échanger le ticket par Internet. En désespoir de cause, je suis passé à la gare de Colomiers le midi mais sans succès. Je prends donc le risque de me faire refouler et de ne pouvoir partir que lundi.

Finalement aucun problème. Pas de contrôleur au départ et celui qui m’a interpellé à Orléans a été cool et ne m’a même pas fait payer. Dans le compartiment vélo, j’ai d’ailleurs rencontré un parisien qui venait de faire la Trans-Pyrénées avec un Fahrrad T500 comme le mien (40.000kms au compteur) magnifiquement repeint au Pakistan avec des motifs fleuris (dommage pas de photo).
Après être arrivé vers 22h30 aux Aubrais, j’ai pu descendre sur Orléans (en demandant à qq piétons croisés sur mon chemin et en suivant le tracé du tram) et trouver assez facilement le tracé de “la Loire à vélo”. Puis il a fallu trouver un emplacement (à la sortie d’une base nautique) pour monter mon 1er bivouac et, ce, en pleine nuit. La journée a été longue et éprouvante nerveusement … Allez zou, dans le duvet et gros dodo ! Il y a de la route à tailler …

Résumé : 15kms – 1h00 – 15km/h – bivouac