Réveillé une nouvelle fois aux aurores. Heureusement que j’ai pris mes boules Quiès sinon il m’eût été impossible de dormir vu le boucan de la nuit (rocade, train). Mais je ne pars qu’à 8h30 et retrouve très facilement l’EV6 qui est de ce côté du Donau.

Cependant, la sortie de la périphérie de Vienne n’est vraiment pas terrible. Il me faut traverser une immense raffinerie avant d’entrée dans le “parc national des Prairies du Danube” (Donau-auen national park). Malheureusement, la piste est en travaux à de nombreux endroits et j’emprunte des déviations (umleitung) très bien fléchées mais pas terribles.

Je m’arrête un long moment à Orth pour ma pause-cacafé (et grosse chocolatine mais pas très fraîche) afin d’essayer de régler mon problème d’espace disque pour stocker mes photos sur mon tél portable. Finalement, une nouvelle fois, je vais en perdre une grande partie après les avoir effacées de mon portable pensant, à tort, qu’elles avaient été synchronisées sur Google Photo et le fameux cloud. Avec une connexion Wifi aléatoire, seules 14 photos seront sauvegardées par ma fille Gwen. Pour un informaticien, je suis vraiment une pipe ! Et je suis d’autant plus en colère contre moi que j’avais promis à Pierre et à Mathilde de leur envoyer celles prises ensemble.

Je reprends la route dans la parc national et à Hainburg-an-der-Donau, la piste s’arrête pour emprunter une route à travers la plaine.

Le temps se couvre et un vent frisquet d’est se lève faisant chuter la température. A l’approche de la frontière austro-slovaque (et donc de Bratislava), je m’arrête déjeuner à l’abri d’un entrepôt désaffecté. J’en profite pour réserver une chambre dans la capitale slovaque. Je reprends la route et franchis quelques kms plus loin l’ancien rideau de fer dans une atmosphère de circonstance.

Le choc est d’autant plus important que, en arrivant à Bratislava, les pistes cyclables deviennent rare, le revêtement chaotique, les maisons tristounettes, les trams vieillissants et le temps maussade ! Après avoir jardiné un peu pour trouver mon hôtel (Freddie) perché en haut de la colline qui domine le centre-ville et une grosse frayeur quant à ma réservation (2 hôtels du même nom dans le quartier), je monte à ma chambre (très correcte pour 28€), pose mes sacoches, prends une bonne douche et repars en expédition en milieu d’après-midi. Je trouve cette ville vraiment atypique en pleine modernisation mais au charme tellement suranné.
A travers le centre historique …
L’ambassade américaine
Le palais Grassalkovitch (palais présidentiel) Bratislavský hrad (Le château)
En début de soirée, je trouve une brasserie très sympa où je dîne pour 10€ d’un poulet accompagné de gnocchis maison et sauce aux champignons accompagné d’un 1/2l de bière. Tout cela en regardant un match de hockey du championnat slovaque …
Retour à l’hôtel à vélo et gros dodo dans un bon lit.
Résumé : 75kms – 4h00 – 18,8km/h – hôtel