J8 – vendredi 5/6 – La Flotte (île de Ré-17) / Olonnes (85)

Après cet excellent dîner et un bon gros dodo dans un bon lit douillet, il me faut quitter ce cocon et reprendre la route en direction des Sables-d’Olonnes. Je dois en effet me rapprocher du nord de la Vendée où je dois rendre visite à ma tante Geneviève, petite sœur de ma maman, puis aller également voir Thérèse et Jean-Maurice, l’ainé des 3 frères. Je profite d’être dans les parages pour faire la tournée familiale. Ce n’est pas si souvent que je remonte dans les terres familiales. Comme d’habitude, je décolle à 9h après avoir pris congé de Jean-Michel, ce grand cousin du même âge que moi avec qui nous passions nos vacances enfantines.

Comme j’ai pu charger Géovélo sur mon nouveau joujou, je vais tester en grandeur nature si ça fonctionne bien. Me voilà parti à suivre le point qui devra me mener aux Sables. Par contre, la météo a changé : la température n’est plus que de 15°c, le ciel est bas, la pluie s’est invitée et surtout le vent qui souffle fort de N-O, pile-poil dans ma direction. La journée risque d’être coton … Je quitte donc à regret l’île de Ré pour rejoindre le continent.

Le Géovélo me mène à travers petites routes et chemins carrossables au N-E de La Rochelle.

Puis je rejoins les réserves naturelles des marais et après avoir franchi le canal de Luçon, je retrouve la VélOdyssée.

Le vent ne faiblit pas. Je l’ai pleine poire et je ne peux tirer que le 36x??. J’avance péniblement à 12km/h. Je sens que la journée va être longue. De plus, de gros grains me tombent sur le coin du museau m’obligeant à m’abriter de temps en temps pour ne pas être complètement trempé.

Et, pour finir, je ne rencontre personne. Morne plaine dans ces paysages plats cultivés sur de grandes surfaces.

Et pour finir, aucun village traversé ! Par contre, en longeant un champ, j’aperçois un chevreuil qui, me voyant, prend la fuite en suivant parallèlement la route. J’essaie de le suivre mais, comme il n’a pas de sacoches à se trimballer, il finit par traverser ma route une centaine de mètres devant moi et prendre la poudre d’escampette. Le temps s’écoule doucement et mon ventre commence à crier famine mais je n’ai pas refait les courses. Finalement, je finis à arriver à 14h à St-Michel-de-l’Herm et trouve par bonheur un petit supermarché ouvert. Je fais quelques emplettes et m’arrête sous un abri-bus devant l’entrée de l’Abbaye Royale du XIé siècle vu qu’un gros orage éclate. Je me restaure copieusement, m’arrête prendre un café dans le bar-restau de cette bourgade et reprends la route.

Je finis par retrouver l’océan où il ne fait pas bon se baigner et m’arrête manger une barre énergétique devant la maison de Clémenceau à St-Vincent/Jard.

Les kilomètres sont interminables d’autant plus que la piste suit pendant de longs kms une route très fréquentée. Heureusement, on bifurque ensuite dans une forêt qui coupe le vent mais qui coupe aussi les pattes avec ses raidards à grimper. Je n’en vois pas le bout et l’heure avance … Finalement, j’arrive aux Sables sous un ciel menaçant. Il est déjà 19h et il me faut trouver un camping. Vu la météo, j’ai envie d’une bonne douche et trouver un endroit sec où dîner.

Par contre, je n’ai pas voulu m’arrêter dans les campings 4* repérés aux Châteaux-d’Olonne et me retrouve dans les Sables. Il me faut contourner les ports puis sortir de la ville pour finalement trouver mon bonheur à Olonne/Mer. Il est 20h. Le camping est fermé et semble en travaux. Je tape l’incruste et m’installe à l’abri d’un auvent de mobil-home après avoir pris une douche froide. Dîner Tipiak. Par contre, alors que je rédige ce blog, un vigile passe et me repère. Conciliabule. Il doit appeler le proprio et repasser. J’espère ne pas me faire virer. On verra bien …

Résumé : 130kms, ?D+, 7h00, 17.0km/h, camping

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