J9 – samedi 6/6 – Olonnes (85)/Rocheservières(85)

Finalement le vigile n’a pas pu joindre le gérant. Il m’autorise donc à rester sur place. Ouf ! J’ai pu alors déplier la chaise longue, sortir mon duvet et bonne nuit les petits … Bien m’en a pris vu que de gros orages ont éclaté dans la nuit.

Ce matin, je n’ai pas de tente et de matelas à plier. Juste mon p’tit déj’ à préparer. Tiens d’ailleurs qu’est-ce que je déjeune de bon matin avant d’enfourcher mon fidèle destrier ? Et bien voilà : thé, céréales+compote, pain complet+miel. De quoi tenir une bonne partie de la matinée vu la dépense calorique.

Avant de partir, je passe à l’accueil où c’est l’effervescence avant ouverture prochaine de cet immense camping. Après négociation, je m’acquitte d’un chèque-vacances de 10€ au lieu des 23€ demandés. Cela fait cher pour prendre une douche froide, dormir sur une chaise longue et ne pas profiter des installations (piscine, spa, …).

Puis je prends la route direction Rocheservières au nord de la Vendée, pays des Chouans, où habite ma tante Geneviève, petite sœur de ma mère avec qui je n’ai que 6 ans d’écart et dont mes parents se sont beaucoup occupés étant jeune. Je ne me suis pas posé trop de questions quant à l’itinéraire. Je file tout droit en direction de Nantes en empruntant la « route de Nantes » pendant de longs kilomètres. Je traverse le bocage vendéen vallonné sur une route assez empruntée et sans grand attrait vu que je n’ai pas envie de faire des zigouigouis dans la cambrousse.

Mais cela me ramène sur les traces de ma famille côté maternel. En effet, la famille DUGAST du côté de mon grand-père est originaire du lieu-dit « Dugast » qui se trouve à Cugand en Vendée à quelques encablures de Montaigu. Mes arrières-grands-parents qui étaient paysans ont eu 4 garçons :

  • Alphonse : 3 filles et 5 garçons !
  • Eugène : Jean-Yves & Michel (père de mon grand-cousin Jean-Michel)
  • Maurice mon grand-père : maman, Jean-Maurice, André, Marc et ma tante Geneviève
  • André (3 enfants) décédé après une chute à vélo à 60 ans.

Quant à la famille COCREAU du côté de ma grand-mère, elle est originaire du petit village de St-Clément- de-la-Place au N-O d’Angers (49) où mon arrière-grand-père était le jardinier-maraîcher (tiens, tiens …) des châtelains du château de la Brosse alors que mon arrière-grand-mère tenait le musée du village. Ceci explique certainement pourquoi ma grand-mère Renée avait une telle prestance : svelte, le port de tête altier, jamais un mot plus haut que l’autre, dans la retenue … et pas un cheveu gris jusqu’à sa mort à +80 ans. J’adorais ces grands-parents simples et bons.

En parlant de famille, j’envoie un petit clin d’œil à mon fiston Titouan qui fait ses études à Montréal et qui vient d’acheter un vieux-vélo avec manettes de vitesse sur le cadre et système de freins « ralentisseur/freineur » !

Je m’arrête pique-niquer pour recharger les accus dans le village bucolique de la Chapelle-Palluau avant de rejoindre en milieu d’après-midi lieu-dit « La Grole » à Rocheservières où m’attendent ma tante Gêne et son mari Michel.

J’en profite pour laver mes affaires de vélo qui commencent à sentir le fennec et régler mon pb de contacts sur l’iPhone avec mon expert Dimitri. Puis nous prenons la route en voiture pour aller dîner chez mon oncle Jean-Maurice et sa femme Thérèse qui habite à Villemoisan en Anjou; village où j’avais couru les « 100kms du Louroux-Béconnais » dans le cadre des Championnats de France organisés par … mon oncle.

Retour après minuit via les petites routes de la campagne angevine et vendéenne et à nouveau un bon lit avant de reprendre mon périple et de rejoindre l’Atlantique du côté St-Hilaire-de-Riez.

Résumé : 70kms, 4h00, 18km/h, hébergement

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