J44 – vendredi 14 mai – Far de l’Albir / Cullera

Réveillé juste avant le lever du jour, je plie mes gaules assez rapidement avant que les premiers marcheurs et joggeurs ne viennent faire le tour du phare avant de redescendre. Je profite du lever du soleil plein est avant de déjeuner.

Puis je quitte mon cocon où j’ai pu passer une belle nuit à la belle étoile. J’en ai profité pour compter le cadencement de ce phare : 1’’ éclairage – 3’’ éteint – 1’’ éclairage – 3’’ éteint – 1’’ éclairage – 10’’ éteint. Chaque phare a son propre cadencement. Comme cela, la nuit ou par temps de brouillard, les bateaux peuvent se repérer par rapport à cela.

A 7h30, je suis déjà en route. La température est déjà de 20°C ! Après avoir étudié la carte, je décide de suivre la N-332. La côte est beaucoup trop découpée et les pourcentages élevés pour que je prenne le risque de m’y aventurer. De plus, les batteries de mes iBidules sont à nouveau faibles. Je n’ai pas envie de me retrouver dans un plan galère. J’ai déjà donné … Je longe donc la baie d’Albir encore endormie avant de récupérer ma route préférée. Au fond à gauche, on aperçois le petit point blanc du phare d’Albir et au loin Manhattan-Bénidorm.

Ça grimpe continuellement jusqu’à Benissa. Le paysage est beaucoup moins aride que ces derniers jours. Au-dessus d’Altea et à l’écart d’une grande courbe, je découvre une église orthodoxe russe construite en 2002. Il s’agit de l’église de l’Archange Saint-Michel après traduction du cyrillique. Dommage qu’elle soit fermée …

Je grimpe tranquillou sur la plaque du milieu. De temps en temps, un cycliste me double et m’encourage. Je traverse un paysage sauvage de gorges où de gigantesques travaux se déroulent. Je pense que c’est la construction d’une voie de chemin de fer. Vers 10h00, je m’arrête à Gata de Gorgos pour ma pause syndicale. Le bar est à nouveau blindé.

Je continue ma route jusqu’à Ondara puis bifurque à droite pour rejoindre le bord de mer. Avant cela, je confirme qu’il s’agit bien, non pas d’une belle piste cyclable, mais de la construction d’une voie ferrée.

A 12h30, je me pose dans un restau en bord de plage pour mon menu del dia. J’en profite pour recharger aussi mes appareils. Je repars le ventre plein après avoir mangé une paëlla valanciane. Je déniche une piste cyclable puis une petite route (CV-605) entre la mer et la N-332. Pendant de longs kilomètres, je roule vent dans le dos à travers d’immenses orangeraies. De temps en temps, quand ce n’est pas clôturé, je m’arrête en déguster une. J’adore cueillir des fruits bien mûrs sur les arbres. Quel goût incomparable par rapport à ceux vendus dans le commerce !

De temps en temps, je bifurque dans une station balnéaire pour voir un peu de monde. Toujours ce même spectacle de ces belles plages, de ces grandes artères piétonnes et cyclistes … et de ces commerces en tout genre. A Grau, j’y rencontre un cyclotouriste baba-cool. Il voyage à VTT avec des « pneus de tracteur » et un sac à dos. Nous échangeons en hispano-français. Il me dit qu’il est parti pour quelques jours mais qu’il en chie. Et que son prochain vélo sera électrique. Je le laisse déjeuner et continue ma route solo en suivant ces belles plages de sable blanc. Je comprends d’ailleurs pourquoi je suis sur « La Costa Blanca » dans la région de la Communauté Valencienne.

J’arrive à Cullera et me pose dans un café pour faire le point. J’aimerais bien me passer une bonne nuit dans un bon lit après avoir pris une bonne douche bien chaude. Je cherche sur Valence mais cela me paraît trop loin pour ce soir. Et pourquoi pas ici ?

Je cherche et trouve une chambre à 20€ sur Airbnb. Allez je réserve. A 17h30, je prends possession de ma chambre dans un grand immeuble sans charme. Mais je m’en fous ! Noelia la propriétaire me fait la visite de l’appartement et me présente ma voisine qui vient également d’arriver et qui est française. Elle se nomme Christine, originaire de Vannes, en stage dans le coin. Elle vient suivre une formation de relaxation qu’elle voudrait mettre en pratique pour son métier de dentiste équin. Je ne savais même pas que ce métier existait !

Résumé : 105kms, 5h30, 19,1km/h, chambre

2 réflexions sur “J44 – vendredi 14 mai – Far de l’Albir / Cullera

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