Après m’être à nouveau réveillé à 3h du mat’ pour regarder maître Messi et ses 10 moines-soldats pulvériser les pauvres croates, je décolle vers 9h30 et repars en direction de Tegallagang où je suis déjà passé hier. Mais je m’étais gardé les rizières en terrasse à visiter (Tegallalang Rice Terrace). De plus, je n’avais pas pu aller au temple Candi Gunung Kawi, proche de Tirta Empul, à cause du gros orage de la semaine dernière. J’enfourche à nouveau mon scooter et arrive sur zone en milieu de matinée.

Je laisse mon scooter le long de la route principale où les échoppes et cafés jouent à touche-touche. Puis je descends par un des nombreux escaliers dans cette vallée encaissée. Le spectacle est, à nouveau, de toute beauté.

Je me balade le long de cheminements dallés ou sur les berges des rizières pour admirer cette nature sauvage apprivoisée par l’Homme.

Mais dans des conditions ô combien difficiles : tout est manuel vu qu’il est impossible d’y accéder avec des machines. Un vieil homme me propose de le prendre en photo moyennant une modique rétribution. J’accepte. Il m’est toujours difficile de photographier, d’autant plus avec mon téléphone portable, des travailleurs en plein labeur sans leur consentement.

Malgré cela, après m’être aventuré dans une autre vallée où les touristes, déjà fort peu nombreux, sont absents, je ne peux résister à immortaliser de loin ces femmes en plein labeur dans un cloaque.

Ces paysages de mini-terrasses sont vraiment splendides.

Au bout de cette petite vallée, j’arrive à une cabane où je rencontre un couple hispano-américain en conversation avec un vieil homme parlant la langue de Cervantès. Je comprends cette langue mais ne la pratique pas assez pour me lier à la conversation. Cependant, j’arrive à saisir que ce vieux monsieur aimerais jouer pour ce couple et qu’on peut le photographier sans problème.

Après ce concert improvisé et nos applaudissements, je les remercie pour ce moment hors du temps et retourne, par de méchants escaliers à grimper, jusqu’à mon scooter.

Par contre, contrairement à l’autre rizière visitée avant-hier, les « attractions touristiques » (balançoires géantes, emplacements en forme de coeur pour les photos, …), ont été trop fortement développées à mon goût. Mais le cadre n’en reste pas moins magnifique.

Je repars ensuite en direction de la petite ville de Tampaksiring et m’arrête dans un restau en bord de route. A nouveau, il n’y a que des tables occupées par des balinais dont un qui attaque à la main riz et poisson. Cela me donne envie et le nom du plat me plait bien aussi. Je me commande donc un Ikan nyat-nyat. Comme personne ne parle anglais, je ne saurais pas ce que c’est comme poisson mais il est ma foi fort bon.

Je me dirige ensuite vers le temple Candi Gunung Kawi alors que le ciel s’assombrit méchamment. Décidément, à chaque fois que je viens ici, l’orage gronde ! Après avoir posé mon scooter, acquitté mon billet d’entrée, ajusté mon sarong et m’être fait accosté par toutes les femmes tenant boutique de chaque côté de l’allée descendant aux temples, j’attaque les nombreuses marches qui descendent à ce temple.

J’arrive en fond de vallée et découvre l’un des plus grands temples de Bali qui est composé d’une collection de Candi, 10 sanctuaires sculptés dans la falaise de chaque côté de la rivière sacrée Pakerisan.

Après avoir traversé cette « rivière » par une passerelle, je découvre l’autre falaise …

… et les autres balis qui trônent devant un bassin où nagent de nombreux poissons dont une espèce que je crois avoir dégustée ce midi.

Sur la droite de cette falaise sculptée se trouvent d’autres temples plus traditionnels. Dans le temple principal, se tient, assis en tailleur et vêtu de blanc, le Pemangku, prêtre hindou gardien du temple. Cet endroit respire la sérénité. D’autant plus qu’il y a très peu de visiteurs. Bien qu’agnostique, j’aime à me recueillir dans tous ces lieux religieux et, ce, quelle que soit la religion.
Au loin, l’orage tonne. Il me faut rentrer avant le déluge sinon je vais avoir quelques difficultés à suivre mon GPS. Avant de remonter les marches vers moins de spiritualité, je jette un dernier regard sur ce superbe endroit au milieu de cette nature luxuriante.

Après avoir repris la route plein sud pour revenir à l’hôtel et alors que le ciel bleu réapparait, je m’arrête pour admirer ces immenses sculptures en bois.

Je retrouve le fiston au bord de la piscine pour partager un verre avant qu’il ne reprenne son boulot à distance. De mon côté, il est temps que je me prépare pour le match de ce soir. Espérons que les deux internationaux marocains, Azzedine OUNAHI et Sofiane BOUFAL, de mon club de coeur du SCO d’Angers (bon dernier de Ligue 1 !), ne nous fassent pas trop la misère.
C’est magnifique ces paysages de cultures en terrasse ! Merci Gaël de partager toutes ces vues et cette belle escapade. Ce jour aura été merveilleux 😉 … en finissant par la victoire de la 2nde demi-finale par les français ! La finale dimanche devrait être spectaculaire. Prends bien soin de toi. Bises. Leïla