J22 – mercredi 21 décembre – relâche

Réveillé aux aurores, j’hésite à me tirer du lit et repartir en direction du fameux temple Batukaru que j’ai incompréhensiblement raté hier. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tournicoté, marché, crapahuté … Mais la météo maussade me dissuade. Finalement, je me rendors. Lorsque j’émerge vers 8h00, il pleut. Aucun regret.

Je pars déjeuner à notre repaire du Dia Café. Le personnel y est toujours aussi adorable et les pancakes délicieux. J’en profite pour lire mes derniers mails notamment ceux reçus de mon voyagiste au sujet du vol de demain. Il y a bien eu un changement d’horaires dont je n’avais pas été informé. Mon vol QZ520 de 7h55 a été annulé et remplacé par le vol FD397 à 11h55. Heureusement que je m’en suis rendu compte en lisant la carte d’embarquement qui indiquait d’être présent à … 11h15. J’aurais eu l’air malin en me pointant à 6h du mat’ à l’aéroport !

Au niveau des oreilles, cela va de mieux en mieux. Les antibios ont fait leur effet et les otites ont pratiquement disparu. Prendre l’avion avec l’otite aurait été particulièrement douloureux voire dangereux. Vous connaissez mon mantra : « Tout se fera ! ».

Vers midi, je pars déjeuner avec le fiston. Les nuages noirs sont partis se coucher. Alors que nous traversons le village à la sortie de notre hôtel, nous tombons nez-à-nez avec une procession. La route est coupée. Nous nous rangeons sur le bas-côté. Juste devant nous, les porteurs entreprennent de faire virevolter leur trône. Ils effectuent un 360° en secouant méchamment le couple à l’intérieur !

Comme dans toute procession, la musique suit derrière au rythme des cymbales et des percussions.

Après un bon déjeuner, je rentre à l’hôtel faire un siestou avant de repartir à Ubud. Le fiston m’a pris un RDV à 16h avec sa masseuse préférée Ayoub. De peur de rater ce grand moment, j’arrive en avance et me balade à nouveau dans les rues de cette ville incontournable balinaise. Il y a toujours autant de touristes et de mondes. Cependant, dès que l’on s’écarte des axes principaux, on peut trouver des endroits calmes et magiques où se reposer.

A 16h pétante, je me dirige au fond d’une ruelle qui donne sur une des deux artères « piétonnes » commerçantes d’Ubud. Je pénètre dans une maisonnette nommé Golden Hands Therapeutic Massage. Rien que ça. Une seule pièce séparée par des rideaux qui forment plusieurs boxes. Ayoub arrive. Je lui explique que, sur les recommandations du fiston, je voudrais Deep tissue massage (massage en profondeur des tissus). Cette jeune et dynamique (je m’en rendrais compte dans très peu de temps !) balinaise, me dit de me préparer et de m’installer sur le ventre. J’exécute et m’allonge, de mon seul slip vêtu, allongé sur cette table la tête coincée à l’une des extrémités.

Ayoub me positionne correctement et me pose une serviette qui me couvre tout le corps. Puis elle commence à me masser tranquillement en partant des jambes et remontant le corps. Cela commence soft. Cool ! D’autant plus qu’une petite musique de circonstance et qu’un ventilateur aide à la relaxation. Dehors, des oiseaux gazouillent. Une fois cette « mise en bouche » terminée, elle ôte la serviette et m’enduit les jambes d’huile camphrée. Et là, les choses sérieuses commencent. Après des massages manuels, elles attaquent avec les coudes (du moins je pense vu que je ne vois rien) au niveau des mollets puis remonte vers les ischios pour finir aux fessiers. Et là, ça pique ! Je travaille sur ma respiration. Elle me demande si tout va bien. Une fois les deux jambes massacrées, elle attaque la plante des pieds en malaxant chaque partie et finissant en étirant chaque doigt de pieds. Ensuite elle attaque le haut du corps en triturant chaque muscle avec coude ou avant-bras ou main. Pour finir par un massage des mains puis du crâne.

Une fois la partie pile terminée, elle me demande de me retourner, me place un bandeau sur les yeux et attaque la partie face. Même topo en partant des pieds pour remonter jusqu’au crâne après avoir malaxé tous les muscles de mon petit corps. Je découvre des muscles que je ne connaissais pas. Quand elle attaque mon épaule droite où j’ai eu ma capsulite, je sens des tensions qui se relâchent. C’est impressionnant. La sensation n’est pas du tout la même que sur l’autre épaule. Elle finit par un massage crânien. Enfin elle ôte mon bandeau, me demande si tout va bien, me salue à la balinaise avec un grand sourire et sort du box. Je n’ai plus qu’à me rhabiller et payer au « secrétariat » le prix de cette incroyable prestation d’une heure : 120K IDR soit 7,50€.

Je retrouve la rue piétonne et la faune touristique. Je retrouve ensuite mon scooter laissé à l’entrée de ce quartier et me dirige vers le loueur de scooters où j’ai rdv à 18h00. Je profite d’un nème embouteillage à un carrefour pour immortaliser ces scènes de la vie courante lorsqu’on circule dans les rues et routes balinaises.

A 18h, je rejoins le fiston et son pote. Nous rendons nos scooters et attendons un Grab, l’équivalent d’Uber, pour nous ramener à l’hôtel. Après avoir commandé des repas par Grab, nous dînons ensemble devant la piscine autour d’une dernière bière Bintang avant que chacun ne regagne ses pénates pour notre dernière nuit balinaise.

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