Ce matin, j’ai besoin de me défouler. Le moral est au ras des pâquerettes. Je rechausse mes runnings pour partir courir sur la colline. Puis ptit-déj’ et matinée à la piscine à discuter avec Dédé, toujours aussi prolixe. On retrouve notre restau d’hier avant de rentrer siester. Je retourne ensuite bouquiner au bord de la piscine où je me baigne en ayant pris soin de mettre des bouchons dans les oreilles. La routine s’installe. Routine qui ne me satisfait pas malgré le beau-temps, la plage, le soleil, la piscine, la vie cool et pas chère.

Mais aussi je ne supporte pas trop (c’est un euphémisme) tous ces russes qui paradent et me débectent. La solitude, malgré la présence de Dédé, et l’inaction me pèsent. La remémoration de nos chers disparus m’affecte aussi.
Je ne me vois pas, pour l’instant, passer une partie de ma vie ici. Ni d’ailleurs le reste de mon séjour thaïlandais. A ce sujet, le fiston m’a appelé hier soir pour me dire qu’il migrait à Chiang Mai à 850 kms au nord de Pattaya, presqu’à la frontière birmane. Je pense le rejoindre d’ici la fin de la semaine si son retour est positif.
En attendant, je passe la fin de l’après-midi à me balader après avoir dégusté mon pancake, à défaut de pain, quotidien banane-chocolat (vous remarquerez que même ce vendeur ambulant à scooter s’est russophilisé).

Je monte admirer le coucher de soleil vu que la pointe est inaccessible et squattée par des hôtels de luxe …

… avant de me diriger en haut de la colline pour regarder un entraînement de boxe thaï, sport national ici.

Retour dans mon studio. Dîner en tête-à-tête avec moi-même. Lecture. Dodo.