Depuis mon arrivée en Thaïlande, c’est le premier matin où le ciel est plombé. La température est tombée en-dessous 20°C. Après un réveil matinal, je pars vers 9h00 déambuler une dernière fois dans la vieille ville. Je devrais récupérer mon scooter ce soir et j’ai prévu de me balader dans les environs comme je faisais à Bali. En attendant, je vais récupérer mon linge (et un sweat léger bien venu) dans la zone hospitalière. Puis je retourne dans la vieille ville à la recherche des nouveaux temples à visiter. Il faut savoir qu’il y a plus de 300 temples dans tout le secteur. Je n’ai pas, non plus, l’intention de tous les faire !

Je vous invite à me suivre à travers ma déambulation matinale.

J’arrive ensuite au temple Wat Muen Tum. Cette fois-ci, les offrandes sont des colliers de fleur rouge, des bouteilles de soda (et leur paille) et des fruits.

En me baladant dans les rues et ruelles de la vieille ville, je tombe sur cette superbe sculpture en pierre de femmes ailées et non voilées. Cependant, comme au pays de la Liberté devant l’Eternel (US FAKE NEWS), des caches-tétons permettent aux personnes prudes de ne pas tomber dans les pommes.

Je continue mes déambulations en découvrant de magnifiques temples à chaque coin de rue. J’exagère mais à peine …

Quant au temple Wat Chian Man, je l’avais noté dans ma « To-do-List ». Il fait partie des 5 plus beaux de Chiang Mai.

Le moine (en bas à gauche) attend un « client » et son offrande alors qu’une touriste (au 1er plan) s’est invitée à la cérémonie.

L’heure avance. Il est temps de rentrer dans ma chambrette avant de repartir, toujours à taxi-scooter, déjeuner avec le fiston qui, lui, n’est pas un adepte de ce mode de transport. Cependant, je fais bien de l’utiliser parce que, d’une part, c’est beaucoup moins cher qu’un taxi normal, et, d’autre part, cela permet de « survoler » les embouteillages comme à vélo. D’ailleurs, lors de mon trajet pour retrouver le fiston, il faut traverser un noeud routier qui dessert notamment un grand complexe commercial récent. En trois coups de cuillère à pot et quelques zigzags, mon jeune et zélé pilote s’extrait du merdier alors que taxis, voitures, bétaillères et autres tuk-tuk restent bloqués.

Nous partons ensuite déjeuner dans notre restau thaï habituel à 2 pas de sa résidence. Puis nous finissons l’après-midi dans notre café-bakery à l’écart de l’agitation où je demande quelques cours de thaï à la charmante patronne. Comme les 2 loustics sont devenus de bons clients, le thé nous est gracieusement offert en sus de notre americano/pâtisserie maison.

Je raccompagne le fiston avant de commander un dernier taxi-scooter pour la soirée. Je m’en retourne ensuite à la case « appart », me pose un peu, prends argent et passeport puis repars à pied à 15’ d’ici pour aller récupérer mon super scooter N-MAX. J’ai RDV à 19h00 devant la boutique fermée où le loueur doit me rejoindre. J’arrive un peu en avance et j’attends. Je vois passer des piétons, des scooters, des autos mais personne ne s’arrête. J’attends. Je commence à m’impatienter d’autant plus que j’ai prévu des balades demain. J’appelle le fiston pour savoir s’il n’aurait pas le n° de tél du loueur vu qu’il a déjà récupéré son scoot’ en début d’aprèm. Il a. Il téléphone. Il me dit de patienter. A 19h20, le loueur arrive enfin. Après avoir rempli les formalités sur une simple feuille de papier puis réglé la somme de 2.500B (soit 7,50€/j) pour une location de 9 jours, j’enfourche mon nouveau destrier des temps modernes. La nuit est tombée depuis un moment. Je dois me réhabituer à la conduite de cet engin. Je rentre donc prudemment dans mes pénates. Fin de cette déambulation …