Après avoir lu fort tard, je me réveille à 7h30 comme d’hab’. Malgré toutes les péripéties liées aux restrictions sanitaires à la frontière thaïlandaise et au feuilleton hivernal <Je pars-Je pars pas>, c’est enfin le jour J : l’arrivée du Petit Nicolas à Bangkok. J’ai calculé qu’il me fallait 1h15 environ pour me rendre à l’aéroport en transport en commun. Son vol Air France en provenance de Paris CDG doit arriver à 9h15. Le temps de descendre de l’avion, récupérer ses bagages, passer la douane, … je devrais avoir de la marge.

A 8h00 je suis en route direction la station de métro Lumphini à 700m à pieds de l’auberge. A 8h20, la rame arrive. En ce lundi matin, il y a du monde mais ce n’est pas le bordel comme à Paris. De plus, la plupart des thaïlandais sont calmes et respectueux et ne se bousculent pas comme des sauvages.

A 8h30, après 4 stations desservies, je descends pour aller prendre le train dont le terminus est l’aéroport. Par contre, les routes qui amènent la capitale sont toujours autant embouteillées. En bas de l’image à droite, j’aperçois un cycliste rose égaré au milieu des pots, non pas de fleurs, mais d’échappement. Bon courage !

A 8h35, l’Express entre en gare. A 9h00, j’arrive à l’aéroport. Tout cela pour 38THB (1€). J’ai le temps de prendre un café accompagné de mes boulettes sucré-salé achetées à un marchand ambulant avant de prendre le métro. Je me dirige vers le hall des arrivées. Sur le tableau, beaucoup de vol, dont celui de Paris, sont annoncés « landed ». Je ne saisis pas la signification de ce terme traduit par « terrien ». Un sas, gardé par des vigiles, interdit l’accès aux halls de débarquement.
J’attends donc en porte 4 où les nombreuses agences touristiques attendent le client panneau à la main. J’attends. L’heure avance et toujours pas de Nicolas. Je vois défiler du monde de toute nationalité, de tout forme et de toute couleur. J’attends. Je pense à envoyer un mail avec la connection WiFi de l’aéroport. J’attends. Alors que j’entends un couple échanger en français, je leur demande quel était leur vol. AF de 9h15. Donc Nico a dû débarquer. J’attends toujours. Vers 10h30, ma sonnerie retentit. C’est Nico ! Il a pensé à acheter une carte SIM. Il m’attend porte 9 … à laquelle je ne peux pas accéder. On pouvait s’attendre un moment …

Je l’attends au niveau des parkings de la porte 9 où ont enfin lieu les retrouvailles. Je commande ensuite un SUV via l’application Grab. Quelques minutes plus tard, notre véhicule arrive. Il faut abaisser quelques sièges pour arriver à rentrer le carton et les sacoches mais ça tient.

Et nous voilà en route pour Bangkok city. Le trafic est toujours aussi dense. Les premiers gratte-ciels font leur apparition. Cette fois-ci, c’est moi qui suis pris dans les fameux embouteillages.

Après 45’ de trajet, nous arrivons à bon port. Nous déposons le vélo empaqueté et les sacs à l’hôtel. Nico récupère ses clés et sa serviette de toilette. Puis nous partons déjeuner dans un des nombreux restaus du quartier. C’est l’heure de notre première Chang afin d’arroser nos retrouvailles.

Ensuite, nous rentrons à l’hôtel pour l’atelier bricolage et habillage de Mme Désirée. Elle a été sacrément bien emballée la bougresse ! Elle ne risquait ni les bleus, ni les écorchures.

De mon côté, il me faut acheter des garde-boues. Je repère un Décathlon pas loin du parc Lumphini. Nous y allons à pieds, moi poussant mon destrier, Nico traînant sa fatigue. Malheureusement, ce Décathlon n’est pas très achalandé. Nous repartons nous balader dans le parc pour rejoindre un autre vélociste Probike. Mais celui-ci est plutôt orienté matos haut de gamme. Retour à l’hôtel après avoir dîner d’une soupe curry-coco-poulet particulièrement épicée. Il est temps de rentrer et de dormir pour Nico après cette première journée ô combien dépaysante. Quant à moi, je finis ma journée sur le rooftop allongé dans un transat, bouquin à la main, serviette sur les genoux pour me protéger des moustiques. Bienvenue à Bangkok le Petit Nicolas !

Youpi!!! Le dernier Tome est paru. Vivement que je le feuillette 🙂