J73 – vendredi 10 février – Ipoh / Tanah Rata

Ce matin, c’est relâche ! Comme d’hab’ je suis réveillé vers 7h. Je lis l’Equipe en attendant que Nico émerge. Nous avons prévu de visiter la ville puis de partir en bus vers Tanah Rata. Auparavant, il faut demander l’accord de notre hôtelier pour laisser nos bagages et nos vélos. Le patron déjeune. Il nous faut patienter. Il est d’accord. A 10h00, nous partons vers la vieille ville pour déjeuner.

Ici, comme ailleurs en Malaisie, le choc de culture et d’architecture est toujours aussi prégnant. Mais comment a-t’on pu laisser construire une telle monstruosité au milieu de cette ville de maisonnettes ?

Ce matin, nous n’arrivons pas à trouver notre p’tit’ déj’ national. En ce vendredi, beaucoup de commerces musulmans dsont fermés. Nous déjeunons d’un riz frit omelette pas terrible. Ce sera d’ailleurs la journée « Pas terrible ! ».

Nous nous baladons dans les rues à la recherche du vieux-centre. Nous nous arrêtons faire un tour dans le grand marché couvert. Contrairement à la Thaïlande, les stands sont regroupés par genre (fruits, légumes, viandes, poissons, …). Je m’intéresse aux stands des poissons et coquillages. Je foire mes photos des poissons d’eau douce notamment l’extraction de quelques poissons-chats d’un bac dans lequel ils se débattent et aspergent les clients.

Poissons de mer
Calamars
Coquillages

Nous déambulons ensuite dans les petites rues anciennes de la vieille ville. Nous y croisons à nouveau notre couple de jeunes français. Nous restons un long moment à discuter au milieu du trottoir en plein soleil voilé. Ils sont ingénieurs tous les deux et, après avoir bossé 10 ans en région parisienne, font un break d’une année avant de partir s’installer dans la région nantaise. Nous échangeons nos blogs avant de se quitter. Pour en revenir à mes moutons, les plus belles rues et placettes aux maisons de style colonial sont, hélas, phagocytées par les marchands du temple. Pas terrible …

Boutiques de souvenirs
Pizzeria au fond
Magasin de fringues occidentales

Puis, nous partons en quête d’un endroit où déjeuner. Les restaurants sont relativement chers. Nous finissons par trouver une halle avec terrasse qui abrite quelques gargotes. Nous en choisissons une au hasard. A nouveau, le plat commandé n’est vraiment pas terrible. Avant d’y arriver, nous tombons en pleine séance photo d’un jeune couple de mariés hindous.

La halle se trouve juste devant l’horloge marquant la présence des anglais au début du XXè siécle. Au fond, le palais est en cours de rénovation. Le ciel bleu commence à être complètement englouti par les nuages. Il fait toujours aussi lourémouate.

Derrière ces bâtiments se trouve la gare centrale de style colonial. Un malaisien nous aborde et entame la conversation en anglais. Il nous informe de la présence d’une église dédiée à Notre-Dame-de-Lourdes. Nous préférons partir à la recherche d’un endroit ombragé pour y faire la sieste. Ce sera dans un petit parc le long d’un cours d’eau. L’imam de la mosquée toute proche fait son prêche. Les haut-parleurs extérieurs nous permettent de bien en profiter à la grande joie de Nico. Puis nous partons à la découverte de quelques fresques de street-art chinois.

Cohabitation (*)
Irrigation
Génération
Célébration
Transportation

(*) Les titres sont de ma responsabilité et n’engage que moi.

Nous nous rendons ensuite à la gare routière de Persiaran dans le centre. Je réserve 2 billets pour Tanah Rana. Nous prenons ensuite un bus qui nous mène à la gare routière de Terminal Menu Raya à la sortie de la ville. A 16h20, l’orage éclate à nouveau. Le déluge s’abat sur la gare routière. Cette fois-ci nous sommes à l’abri. Vers 16h30, nous embarquons et sortons de la ville par les grands axes.

Au bout de quelques kilomètres, le bus bifurque à droite et commence à grimper dans les montagnes. Le paysage est à couper le souffle avec la forêt tropicale noyée dans les brumes. Mais il m’est hélas impossible de prendre des photos, les vitres étant trempées. Le chauffeur doit connaître la route par coeur. Il grimpe à bonne allure en ne freinant que rarement. De temps en temps, il double même des camions qui peinent à grimper. Le bus est à moitié plein (diront les optimistes) ou à moitié vide (pour les pessimistes). La pluie tombe toujours. Sur le bord de la route, en pleine forêt, de petits stands construits de bric et de broc au-dessus du fossé abritent un.e jeune vendeur.euse. Quelques bouteilles contenant je-ne-sais-quelle-mixture sont placées sur le présentoir. Personne ne s’arrête.

La route s’élève toujours. Les virages s’enchainent. Nous arrivons sur un grand plateau où d’immenses serres sont érigées partout. La culture intensive de fraises et de fleurs y est omniprésente. On se croirait en Andalousie. J’aperçois même une plantation de lavande. Après plus de 2 heures de route, nous arrivons enfin à destination. Heureusement que nous avons laissé nos montures à l’écurie. C’eût été une grosse galère.

Petit aperçu

Nous trouvons un hôtel et un restau bon marché. Quelques touristes occidentaux squattent les beaux hôtels et les bons restaus. Cette ville, sans aucun charme, me fait penser à une station de ski montagnarde style Pas-de-la-Case avec sa grande rue et ses enfilades de restaus, cafés, hôtels et commerces installés sous une longue arcade. D’ailleurs, celle-ci nous protège de la pluie persistante.

Vers 21h00, nous regagnons nos pénates et nos chambrettes de quelques m2 sans ouverture. Fin de cette journée pas terrible.

Une réflexion sur “J73 – vendredi 10 février – Ipoh / Tanah Rata

  1. Les bouteilles sur les présentoirs, c’est de l’essence pour les scooters, comme en Thaïlande.
    Pas besoin de ça à vélo. 😉

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